Voyage au centre de la terre Eléments Littéraires

Fiction (classique, science-fiction)

1863, en Allemagne, en Islande et sous la surface de la Terre

Axel, à la première personne du singulier

Le ton est celui de la stupéfaction, de la fébrilité, de l'incrédulité, de l'excitation.
L'humeur est tour à tour palpitante, jubilatoire, dramatique, tendue .

Les protagonistes sont Axel et Lidenbrock. Il n'y a pas d'antagoniste.

Lidenbrock et Axel parviendront-ils à atteindre le centre de la Terre en suivant les instructions de Saknussem ?

Lorsque Lidenbrock et Axel trouvent le couteau et les marques laissées par Saknussem, qui leur indiquent qu'ils sont toujours sur la bonne voie pour atteindre le centre de la Terre. Cela les conduit à faire exploser le mur rocheux et à remonter à la surface, sans avoir jamais atteint leur objectif.

Juste avant de réussir à déchiffrer le code donnant accès aux instructions pour atteindre le centre de la Terre, Axel dit qu'il sent que quelque chose de terrible est sur le point de se produire.

" – Il nous accompagne donc jusqu’au...
– Oui, Axel, jusqu’au centre de la terre ", disent Axel et Lidenbrock à propos de leur guide, dont le rôle sera finalement bien plus élevé que celui d'un simple accompagnateur (chapitre 11).

" Voilà du mauvais temps qui se prépare ", dit Axel peu de temps avant qu'une monstrueuse tempête n'éclate (chapitre 35).

- Dans le deuxième chapitre, Lidenbrock évoque la découverte des satellites de Saturne par Galilée.
- Dans le chapitre 4, Axel pense à Œdipe
- Le bateau des voyageurs passe par le Danemark, et Axel évoque la silhouette de Hamlet, ce qui fait pensée à la pièce éponyme de Shakespeare, dans laquelle Hamlet est le roi du Danemark
- À Reyjkavik, en décrivant la rareté des plantations, Axel fait allusion aux Lilliputiens, un peuple miniature mis en scène dans les Voyages de Gulliver écrits par Jonathan Swift

Lidenbrock affirme que le chemin descend car les aventuriers doivent aller jusqu'au centre de la Terre. Pourtant, s'il s'agissait d'une boucle, le chemin devrait finir par remonter.

- " ... combien j’enviai souvent le sort de ces pierres insensibles qu’elle maniait de ses charmantes mains " (chapitre 3)
- " Bientôt notre goélette fut battue par les vagues de l’Atlantique ; elle dut louvoyer contre le vent du nord et n’atteignit pas sans peine les Feroë. " (chapitre 9)
- " Nous traversions de maigres pâturages qui se donnaient bien du mal pour être verts ; le jaune réussissait mieux. " (chapitre 12)
- " Jusqu’alors les fatigues l’avaient emporté sur les difficultés ; maintenant celles-ci allaient véritablement naître sous nos pas " (chapitre 17)