L’hystérie est une maladie joua un rôle pivot dans la compréhension et le traitement des femmes dans la société, et qui remonte aux années 1900 avant JC. Le terme “hystérie” est dérivé du mot grecque, qui signifie « utérus ». Initialement, on pensait que cette maladie était causée par l’errance de l’utérus dans le corps de la femme. Depuis la première conception de ce trouble, les symptômes ont consisté en une myriade de maux psychologiques et physiques, incluant amnésie, paralysie, tics nerveux, aphonie, somnambulisme, hallucinations et convulsions.
Un thème important dans l’histoire de l’hystérie fut la connexion entre ce trouble et la sexualité féminine. Un physician du deuxième siècle, Galen, affirma que la cause de l’hystérie était la déprivation sexuelle. Dès le début de la renaissance et après, un traitement commun pour cette maladie était d’induire un paroxysme ou un orgasme hystérique par un massage pelvien. Durant l’ère victorienne, beaucoup de femmes se rendaient chez le docteur pour qu’on leur administre le traitement pour l’hystérie. Démontrant l’influence de l’hystérie dans la société, le vibrateur était commercialisé comme un appareil ménager essentiel et était vendu dans le catalogue Sears avant l’apparition du premier aspirateur.
Durant l’ère victorienne, un quart des femmes souffraient d’hystérie, une conclusion sans surprise étant donnée la longue liste des symptômes de cette maladie. Le nombre de femmes souffrant d’hystérie la rendit un sujet de recherche populaire parmi les neurologues et les psychologues. Un des chercheurs importants sur le sujet était Jean-Martin Charcot, un neurologue français exerçant au fameux hôpital de la Salpêtrière. Charcot expliquait/démontrait que l’hystérie était causé par des problèmes héréditaires dans le système nerveux. Charcot utilisait l’hypnose comme méthode de compréhension et de traitement de la maladie.
Initialement, Freud utilisait aussi l’hypnose, puis la « thérapie par la parole ». Les patients parlaient d’événements traumatiques dans leur vie et avec l’aide du thérapeute, résolvaient des conflits confinés dans leur inconscient. Freud emprunta cette technique psychanalytique à Joseph Breuer, avec qui il écrivit Les Etudes sur l’hystérie en 1893. Cette collaboration présentait ce qui est probablement le plus connu des études de cas sur l’hystérie, celui d’Anna O., et forma les fondements de la compréhension de l’hystérie par Freud.
Aujourd’hui, l’hystérie n’est plus une maladie mentale diagnostiquée. Ses symptômes appartiennent à présent à une variété d’autres troubles, dont le trouble de conversion et l’anxiété. Malgré l’éloignement/le détour de l’hystérie, des évidences scientifiques suggèrent que la pathologie existe toujours et que des pensées inconscientes pourraient empêcher le bon fonctionnement du cerveau.