La narration
Camus utilise une narration détachée et objective pour décrire les événements de manière neutre, ce qui crée une ironie dramatique. Par exemple, la façon dont Meursault décrit des événements graves et tragiques, comme la mort de sa mère ou le meurtre de l'Arabe, de manière impassible et banale crée un contraste ironique avec l'importance émotionnelle que la société accorde à ces événements.
Les actions du protagoniste
Meursault agit souvent de manière contradictoire par rapport aux normes sociales et morales, ce qui crée de l'ironie dans ses actions. Par exemple, il se comporte de manière indifférente lors des funérailles de sa mère, ce qui choque les autres personnages et crée une ironie tragique autour de son comportement.
les relations interpersonnelles
Les interactions entre Meursault et les autres personnages sont souvent empreintes d'ironie. Par exemple, sa relation avec Marie semble dénuée de sentiment et de profondeur, ce qui contraste avec les attentes conventionnelles d'une relation amoureuse. De même, sa relation avec Raymond Sintès, qui le manipule pour ses propres desseins, est ironique car Meursault semble agir sans conscience de la manipulation.
l'ironie existentielle
L'ensemble du roman peut être interprété comme une exploration ironique de la condition humaine. Meursault, en tant que protagoniste, incarne l'absurdité de l'existence humaine en adoptant une attitude d'indifférence et de détachement face à la vie et à la mort. Son attitude ironique envers les conventions sociales et morales souligne l'absurdité de la condition humaine et remet en question les notions traditionnelles de sens et de valeur.