Est-ce un frisson de froid qui, frôlant ma peau, a ébranlé mes nerfs et assombri mon âme ?
Je marche alors dans mon salon de long en large, sous l’oppression d’une crainte confuse et irrésistible, la crainte du sommeil et la crainte du lit.
Ici, l'allitération en rrr sonne comme quelque chose de négatif et renvoie à l'image de la peur que ressent le narrateur. L'auteur insiste sur cette idée de peur en répétant trois fois le mot crainte. L'allitération en s sonne plutôt comme quelque chose de un effet de souffle ou de bruissement et fait nécessairement penser à l'image d'un serpent qui se faufile. La combinaison de ces deux sons illustre parfaitement la peur qui s'insinue peu à peu dans l'esprit du narrateur.