métaphore
J'aime ce pays, et j'aime y vivre parce que j'y ai mes racines, profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux (...).
Ici, le narrateur explique qu'il n'est pas seulement attaché à ce lieu mais qu'il y est vitalement ancré comme le serait un arbre à la terre qui le nourrit. Le narrateur s'identifie à un arbre et compare ses attaches à des racines.
métaphore filée
(...) et soudain leur pensée, touchant l’écueil de leur folie, s’y déchirait en pièces, s’éparpillait et sombrait dans cet océan effrayant et furieux, plein de vagues bondissantes, de brouillards, de bourrasques, qu’on nomme la démence.
Ici, l'auteur enchaine une suite de métaphores autour du même champ lexical, celui de l'échouage d'un bateau. Il compare la démence aux récifs et la pensée à un bateau. Tout comme le navire sur les écueils, la pensée du dément vient se heurter à sa folie, elle se lacère brutalement avant de disparaitre.
métaphore filée
Soudain le toit tout entier s’engloutit entre les murs et un volcan de flammes jaillit jusqu’au ciel. Par toutes les fenêtres ouvertes sur la fournaise, je voyais la cuve de feu et je pensais qu’il était là, dans ce four, mort.
Ici, le champ lexical du volcan est utilisé pour illustrer la violence de l'incendie (fournaise, cuve de feu, four, volcan). Lorsque le toit s'effondre, la bâtisse ressemble à un volcan (une cuve de feu).
comparaison
Puis je me couche et j'attends le sommeil comme on attendrait le bourreau.
Le narrateur compare l'effroyable sommeil, peuplé de cauchemars, qui l'attend à la mort que le condamné appréhende avant son exécution.
comparaison
J'ai pu m'échapper aujourd'hui pendant deux heures, comme un prisonnier qui trouve ouverte, par hasard, la porte de son cachot.
Le narrateur compare sa propre maison à une prison dans laquelle il se trouve enfermé, prisonnier.