La cécité
La perte de la vue, des yeux, l'endommagement des yeux sont des métaphores pour évoquer la crainte de perdre les parties génitales, pour un homme, autrement dit la peur de la castration, et qui viendrait en punition pour les désirs œdipiens envers la mère.
L'esthétisme comme science analytique
Le psychanalyste ne se sent que rarement appelé à faire des recherches d'esthétique, même lorsque, sans vouloir limiter l'esthétique à la doctrine du beau, on la considère comme étant la science des qualités de notre sensibilité.
Le double et l'inquiétante étrangeté
Sont un des exemples qui ferait ressentir le sentiment d'étrangeté :
[...]un reste de cette réaction archaïque que ressent le double comme étant étrangement inquiétant. (note de bas de page, chapitre III).
l'effet inquiétant et étrange des objets prenant vie
[à propos de Jentsch] « celui où l'on doute qu'un être en apparence animé ne soit vivant, et, inversement, qu'un objet sans vie ne soit en quelque sorte animé », et il en appelle à l'impression que produisent les figures de cire, les poupées savantes et les automates. Il compare cette impression à celle que produisent la crise épileptique et les manifestations de la folie, ces derniers actes faisant sur le spectateur. (chapitre II)
Le psychisme et le point de vue économique
Freud envisage le psychisme comme une certaine quantité d’énergie, comparable à un flux monétaire, à investir ici où là, thésauriser, etc. (point de vue économique). Parfois, ainsi, « l’impression d’inquiétante étrangeté nous est épargnée ». De la même façon, une étude de 1905 avait montré comment le mot d’esprit servait à éviter une dépense d’énergie, résoudre une tension excessive. Comme l’art, il apporte alors une « prime de plaisir ».