La violence de la tempête (comparaison)
Imaginez un gigantesque verre de lampe qui se propulserait à la vitesse d’un cheval au galop
Dans l'acte 1, Gonzalo, le conseiller du roi de Naples, décrit la violence de la tempête en la comparant à la fulgurance et à la vitesse du galop.
L'emprisonnement d'Ariel (métaphore)
nage une élégance de poulpe.
Dans l'acte 1, Prospero rappelle à Ariel qu’il était emprisonné dans un arbre lorsqu’il l’a trouvé. Ariel se rappelle de la beauté de ses arbres dont il était prisonnier dans des termes poétiques, notamment du palmier dont les palmes “ ... fusant très haut [avec] une nonchalance où nage une élégance de poulpe. ”.
L'oncle Tom (métaphore)
Plusieurs fois au cours de leurs conversations, Caliban se réfère à Ariel en le désignant comme “ oncle Tom ”, une métaphore idiomatique qui trouve son origine dans le roman de Harriet Beecher Stowe, La Case de l'Oncle Tom. Ce livre décrit la vie d’un esclave noir qui est particulièrement obséquieux envers l'esclavagiste blanc, dans l'espoir d'obtenir ses faveurs.
Le pouvoir (métaphore)
Je suis la Puissance.
Après avoir nargué ses ennemis avec une table pleine de nourriture, Prospero souhaite qu’ils mangent. Ariel s'interroge sur ce changement d'avis et Prospero insiste sur le fait qu’il peut penser et dire ce qu’il veut, sans que quiconque lui reproche de manquer de cohérence ou de logique. Pour lui, cette prérogative est la définition du pouvoir lui-même.
Le rapport à la nature (comparaison)
Ou si vous y tenez, pour me lécher, découvrez-vous une langue favorable, tel le crapaud dont la pure bave sait me bercer, propice, des songes charmants du futur.
Lorsque Caliban se réveille, le jour de la révolte contre Prospero, il se plaint des bêtes et des insectes qui l'ont piqué pendant la nuit. Il ne s’insurge pas contre leur présence, mais contre leurs attaques, et s'adresse à eux comme à un autre être humain.