La peau de chagrin est un roman écrit par Honoré de Balzac paru en 1831. C’est un roman où dominent le romantisme, le fantastique, le réaliste et le lyrisme. Il est également empreint d’autobiographie. Lorsque Balzac publie La peau de chagrin, il est au tout début de sa carrière littéraire. Dans cet ouvrage, il aborde la question du désir destructeur. Le roman rencontre un succès immédiat. En effet, écrit dans un contexte post révolution des journées de juillet (dites Les Trois Glorieuses) où l’euphorie et l’immense désir de liberté donnaient l’espoir d’une démocratie modérée, le roman présente au contraire une vision sombre de ces évènements politiques. Balzac, plus lucide que beaucoup de ses confrères romantiques, avait compris que le moteur de cette nouvelle société bourgeoise serait l’argent et le pouvoir, que les banquiers seraient aux commandes et que la politique qui en découlerait serait sans pitié pour les plus faibles. Ainsi, loin du discours politiquement correct de l’époque, Balzac met en scène un héros dont le mal de vivre est ressenti par la jeunesse intellectuelle qui se reconnait dans cette marginalisation et ce sentiment d’absurdité de la vie. Ainsi, dans La Peau de chagrin, le personnage principal représente tous les désirs excessifs auquel qu’un individu aspire lorsqu’il est confronté aux réalités d’une société dans laquelle il ne se reconnait pas.
La Peau de chagrin s'inscrit dans la série littéraire La Comédie humaine écrite par Balzac de 1829 à 1850 et qui comprend plus de quatre-vingt-dix ouvrages (romans, nouvelles, contes et essais).
