Le Père Goriot, traduit littéralement en anglais par «The Father Goriot », est un roman d’Honoré de Balzac. En tant qu’écrivain Réaliste, Balzac s’est efforcé de présenter les personnages et les événements exactement tels qu’ils étaient, sans les idéaliser ni les romantiser. Son œuvre, comme la plupart des Réalistes, inclut de longs passages de description narrative établissant les portraits physiques et les caractères des personnages. Rendus populaires par Alexandre Dumas et son fils, les romans Réalistes ne font pas avancer l’intrigue rapidement. Les longs passages descriptifs nécessaires pour créer une impression d’exactitude et de réalisme tendent à enliser l’action. De même, dans le but d’éviter la tendance Romantique à exalter les attributs positifs des personnages, les auteurs Réalistes se sont efforcés à souligner leurs faiblesses humaines. Parmi les critiques contemporaines que Balzac reçu fut le fait de pointer, voire d’exagérer, la corruption et la cupidité de ses personnages.
Balzac semble avoir été influence dans le développement de son intrigue basée sur Vautrin par un réel criminel nommé Vidocq. Vidocq était devenu célèbre en 1828 quand il publia ses mémoires décrivant sa vie sensationnelle de criminel. Balzac rencontra Vidocq en avril 1834, et commença à élaborer une histoire qui mettrait en vedette un cerveau de criminel. Au même moment, ses journaux et notes de l’été 1834 révèlent son intérêt pour un scénario dans lequel un père âgé serait maltraité par ses filles. Travaillant à son rythme habituel, Balzac écrivit le roman en à peine plus d’un mois à l’automne 1834. Le roman fut publié en format de séries dans périodique Revue de Paris, entre décembre 1834 et février 1835. Dans des éditions suivantes, Balzac réalisait souvent des changements et des révisions importants.
Le Père Goriot fait partie de La Comédie humaine de Balzac, une série de romans visant à montrer une vision globale de la société française du 19e siècle. Une des innovations littéraires de Balzac était son usage des mêmes personnages, réapparaissant dans de nombreux romans, ainsi plusieurs de figures du Père Goriot apparaissaient aussi dans d’autres romans. Dans d’autres cas, ces apparitions successives ajoutent de la profondeur à l’intrigue et aux motivations des personnages. Par exemple, dans La Maison Nucingen (1837), Balzac révèle que le Baron Nucingen était l’instigateur de la relation adultérine entre Delphine et Rastignac lui-même.