La lumière paisible de la lune (illustration visuelle et auditive)
Le soir de son arrestation, K. entre dans la chambre de Mlle Bürstner et constate avec surprise que tout a été remis en ordre. Kafka écrit « La lune éclairait paisiblement la pièce obscure. Autant qu’on pût s’en rendre compte, tout était vraiment à sa place ; la blouse ne pendait plus à la poignée de la fenêtre”. Dans cette illustration à la fois visuelle et auditive, Kafka souligne la quiétude de la pièce, qui était en désordre la dernière fois qu’il l’avait vue.
Le bruit de l'assemblée qui se ranimait (illustration auditive)
Après que K. eut brusquement quitté sa première audience, Kafka écrit : « Derrière lui, il entendit s’élever le bruit de l’assemblée qui se ranimait pour discuter les événements comme une classe qui commente un texte ». L’auteur oppose ainsi le silence de la sortie abrupte de K. au murmure lointain et grandissant des voix des membres du public.
Une odeur de poivre (illustration olfactive)
Lorsque K. rend visite à Huld, Leni s'assoit sur ses genoux pour le séduire. Kafka écrit « Maintenant qu’elle était tout près de lui il remarquait qu’elle dégageait un parfum amer et brûlant, une sorte d’odeur de poivre ». Cette illustration olfactive sert à illustrer la proximité entre le corps de K. et celui de Leni.
Une légère odeur de brûlé (illustration olfactive)
Alors qu'il se lamente dans son bureau en raison du peu de progrès que connaît son affaire, K. ouvre la fenêtre et quelques flocons de neige, du brouillard et de la fumée pénètrent dans la pièce, rapidement remplie d'une "légère odeur de brûlée". Cette illustration permet d'insister sur l'atmosphère lugubre du bureau de K. Sa tentative de respirer un peu d'air frais ne lui apporte que la pollution et de la neige.
Un couteau dans le cœur (illustration visuelle)
À la fin du roman, deux hommes employés par le tribunal pour exécuter K. le tuent en plongeant un couteau dans son cœur, avant de le tordre à deux reprises. Cette image sinistre illustre la façon dont la vie de K. cesse de manière brutale, indigne.