Le Journal d'Anne Frank

Le Journal d'Anne Frank La découverte et la publication du Journal

Après l’arrestation des Frank, deux de leurs protectrices, Miep Gies et Bep Voskuijl, ont trouvé le journal d’Anne dans l’Annexe et l’ont mis à l’abri, sans le lire. Elles l’ont ensuite remis à Otto Frank à la fin de la guerre, après l’annonce de la mort d’Anne. Ce dernier a décidé d’honorer le vœu de sa fille et de faire éditer son journal. Celui-ci est donc paru dans sa version initiale, ainsi que dans la version retouchée par Anne elle-même après avoir décidé qu’elle voulait l’éditer.

Le Journal d’Anne Frank est paru initialement aux Pays-Bas en 1947, amputé de certains passages ayant notamment trait à la sexualité d’Anne ainsi qu’à sa famille et aux Van Daan, à qui Otto Frank voulait préserver une certaine intimité. À sa mort, il a légué l’original du Journal à l’Institut national néerlandais pour la documentation de guerre, devenu depuis lors l’Institut pour l’étude de la guerre, de l’holocauste et du génocide. Les écrits d’Anne y ont été expertisés et authentifiés.

Otto Frank a cédé les droits d’auteur du Journal au Anne Frank Fonds, en Suisse, où il a passé la fin de sa vie. En 1986, une nouvelle version, enrichie de nouveaux passages retrouvés, a été publiée. À la fin des années 1990, puis en 2018, de nouvelles pages ont également été retrouvées. Il existe donc plusieurs éditions de l’œuvre, toutes représentant le témoignage incisif et bouleversant d’Anne. Les prénoms et noms utilisés dans ce guide sont ceux de l'édition traduite par Mirjam Pressler, compilant les textes originaux et ceux modifiés par Anne elle-même.

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